« La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. »
Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
« La voie vers l’égalité, c’est de mettre le phare sur ce qui nous unit et sur ce que nous avons en commun en tant qu’êtres humains. »
Elisabeth Badinter, « Place aux femmes »
En 2017, le mouvement #MeToo invitait à la libération de la parole des victimes de harcèlement sexuel. Des millions de femmes de tous pays avaient alors parlé d’une seule voix pour témoigner des abus qu’elles avaient pu subir. Si notre société semble s’engager dans une réflexion nécessaire sur la condition féminine, avec pour horizon l’égalité entre les femmes et les hommes, le respect des droits de chacune est encore loin d’être garanti. En France comme aux quatre coins du globe.
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Cartooning for Peace, le Ministère de la Culture et la Fondation RAJA-Danièle Marcovici unissent leur forces pour promouvoir l’égalité, dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne, de la saison France-Portugal 2022 et du Forum Egalité (du 8-10 mars 2022) à Angers.
A cette occasion, Cartooning for Peace présente l’exposition “Cartooning for Women” * du 7 au 31 mars 2022 (plus d’info ici). Composée de 30 dessins de presse du monde entier (et en particulier d’Europe), elle revient sur les droits des femmes après #MeToo. Tout en participant à la dénonciation des injonctions, des inégalités et des violences faites aux femmes, elle offre une pluralité de regards et soutient, avec l’humour, l’impertinence et la force du dessin, les combats féministes et leurs enjeux déterminants.
Les dessins présentés ici sont tirés de l’exposition et disponibles au téléchargement pour les partager sur les réseaux sociaux avec le #cartooningforwomen.
* L’exposition est tirée du livre « En avant toutes ! », de la collection Cartooning for Peace aux éditions Gallimard, en partenariat avec Amnesty International France et préfacé par Laure Adler.
Les violences envers les femmes et les filles constituent la violation la plus systématique
et la plus répandue des droits humains.
En 2017, 50 000 femmes ont été tuées dans le monde par un partenaire intime ou un membre de leur famille.
www.onufemmes.fr/nos-actualites/2019/11/25/feminicides-etat-des-lieux-de-la-situation-dans-le-monde
« Malgré les criantes inégalités des femmes entre elles à travers le monde, nous avons en commun le droit et le devoir de nous révolter contre ce qu’on nous fait subir, pour l’unique raison que nous sommes nées de sexe féminin »
Laure Adler, « En avant toutes !»